sujet d'actualité

Qu'est ce qui vous ferait plaisir pour Noel????..je parle pas d'un Noel ordinaire.....mais le truc qui vous fait vraiment rêver, le truc qui vous rendrait hyper heureux????? ...... (c'est pas obligatoirement du matériellement palpable)

Que certaines personnes disparaissent de la Terre fzrzefcf

trop synthétique ta réponse Jo.....

Tu veux des noms ?

tu me fais pas un réglement de compte......

J'aurais voulu passer un dernier nouvel an avec ma cousine et ses parents et surtout mon oncle, en profitant de chaque seconde passée à ses côtés, à l'entendre raconter la guerre; les allemands et les anglais; les chansons , mon grand père, toutes les anecdotes qu'il connait . A le voir se chipailler avec ma tante, et mon père se moquer du bourg, et des petits vieux qui y vivent. A constater que le temps passe trop vite. Regarder le coq et demander a mon oncle " quel temps il fera demain, Tonton " . L'entendre dire un dicton et constater le lendemain que ce qu'il avait dit était véridique.
Et puis, l'entendre partir chercher une bouteille dans sa cave, car il claque la porte bruyamment. Rictus de mon père signalant que cette pratique le desespere. Le voir revenir, de son pas calme mais décidé. Débouchonner la bouteille de " petit paradis " et s'en approcher un peu, d'etre tous ensemble.

En fait, je viens de faire un HS total, puisque j'aurais voulu non pas un réveillon, mais un nouvel an et que celui-ci soit ordinaire.

Mais c'est de l'ordinaire que nait des petites intentions, des émotions, des vagues d'humilité ou plutot d'humanité, chose rare si on en croit nos médias ...

Moi, je voulais Marianne, et je l'ai eue, pendant presque 2 semaines... Et ça, franchement, je pouvais pas rêver mieux

Ecoute, moi aussi, parfois je le revois dans son lit d'hopital, lorsque sa souffrance communiquait a travers ses magnifiques yeux bleux . Et quand je le revois avec la machine, la cage thoracique se soulevant a espace régulier mais de manière mécanique, avec cet enorme soufflet que l'on entendait... je revois ses mains attachées sur le lit de peur qu'il ne retire ce tube de plastique qui le retenait desespérément a la vie alors qu'il ne voulait que la liberté de mourir .
Je repense a cette chambre au bout du couloir a droite. Il faut sonner avant d'entrer, les visites ne sont autorisées qu'a certaine heure. Le produit qu'on se mettait sur les mains; cette porte qui s'ouvre, ou tu ne sais plus a quoi t'attendre; puis une chaleur quasi suffoquante. Tu le vois; et tu te demandes quelle est la personne en face de toi. Mais il dort, car on l'a tellement shooté ... cependant, nos voix lui sont familière . Quelques mouvements désordonnés; puis plus rien . On se rapproche; mais les gestes sont troublés; tu te demandes quelle attitude adoptée. Je souriais tout le temps; parce que j'étais heureuse de le revoir. Tu te mets a son chevet, a sa droite. Tu commences a lui parler mais il ne répond pas . Tu ne comprennais pas dans quel état il était . Puis tu regarde la famille qui t'entoure;leurs regards tristes. Celui de Tata surtout. Tu prends la main de Tonton de la meme manière qu'il le faisait lorsque t'étais encore " le petit Jésus "ou " le petit bijou ". Et il te serre la main, puis il te regarde. Sa peau est douce et chaude comme lorsqu'il nous calinait le soir . " On t'aime Tonton; on pense tout le temps a toi " Il me renvoyait cette phrase a sa manière. Il se sentait entourré de notre chaleur, il avait un peu moins mal de nous voir tous réunis.

Leslie, juste pour te dire que tu n'as pas eu tort d' y aller.
Tu l'as réconforté lorsque tu lui tenais la main lorsque tu lui parlais, parce qu'il avait vécu des moments merveilleux avec toi, et qu'il les garde toujours dans son coeur .

C'est sur ces images font mal maintenant; mais rappelle toi surtout du meilleure, de tous ces petits moments magiques. tu veras que petit a petit ces images vont partir d'elles meme surtout lorsque tu reviendras a Mézangers et qu'on pourra faire le point ensemble; toute les deux .

Je t'adore Lili; tu as été super courageuse. Merci d'avoir été avec moi dans ce moment la .

Mado ou comment pourrir un topic sur le soir du nouvel an ...

dsl, mais il fallait que je l'écrive, comme une retrospective.

Enfin, s'il faut que je retire ce message, ce ne posera aucun problème.

A Kind of Innuendo a écrit:

Mado ou comment pourrir un topic sur le soir du nouvel an ...

dsl, mais il fallait que je l'écrive, comme une retrospective.

Enfin, s'il faut que je retire ce message, ce ne posera aucun problème.

Tu rigoles, je trouve vos messages boulversants et tendres à la fois, car cela vient du fond du coeur. Cela a tout à fait ça place ici .


Leslie, oui je pense que tu as eu raison d'aller voir ton oncle à l'hopital, moi je n'ai pas été voir mon grand-père paternel à l'hopital (j'avai 9 ans), il est mort le jours de l'explotion à Tchernobill, d'une opération à coeur ouvert qui l'avait plonger dans le coma qq jours plus tot. Puis mon autre grand pere est mort d'un double cancer (tumeur et poumon), lui j'ai été le voir au début, au tout début puis je n'y suis plus aller pourtant j'avai 18 ans. Puis il y a eu la mort de mon oncle, celui qui m'avait élevé tout petit, celui avec qui j'ai fait mais premier pas, etc... Il souffrait de la maladie des mineurs ( aux poumons), et la derniere fois que je l'ai vu...je lui ai dit "tonton, si tu manges pas je ne viens plus"...et il est mort le lendemain matin.. je m'en veux toujours de lui avoir dit ça, j'ai l'impression d'avoir précipiter les choses.

Il est vrai que dans ces cas la; on tendance a culpabiliser, a se dire que quelque part c'est de notre faute, qu'aurais du faire plus ou mieux ...

Cédric, n'essaye pas de trouver ta responsabilité dans le décès de ton oncle, il n'y en a pas . Sois indulgent envers toi même.

Ta pas en tant vouloir d'avoir dit ca cédric, quand tu la dit, c'était pour le faire réagir, pour son bien , pour lui montrer que tu tenais a lui, et il a du le prendre bien !! ne regrette pas davoir dit sa on se met tous a culpabiliser dans ces moments la ! Comme les enfants lors du divorce des parents, etc ... alors qu'il n'y sont pour rien.